Entente Nocturne Festival : quand la fête est un sport collectif.

ENTENTE NOCTURNE FESTIVAL : QUAND LA FÊTE EST UN SPORT COLLECTIF.

Club-Mate est une marque qui a grandi au rythme des sons techno et des musiques alternatives. A peine sortis des clubs berlinois, nous avons foncé vers la France, avides d'évènements où les basses feraient trembler le verre de nos bouteilles. Entente Nocturne est l'un de ces festivals qui propose une expérience multi-sensorielle unique dans laquelle nous nous reconnaissons. A l'occasion de notre partenariat avec l'évènement, nous avons posé quelques questions à Julien Fumoleau, membre du collectif One One Six et coordinateur du festival.

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Une des premières chose qu’on a envie de savoir c’est comment tu te sens à seulement quelques jours du festival ?

Stressé, car il reste encore quelques petits détails à régler pour que tout soit prêt mais surtout très pressé. Quand on connait tout ce que les collectifs sont en train de préparer comme surprises, animations, décorations, scénographies pour ce festival, je vous assure que l’on ne peut pas tenir en place en attendant que ça ouvre.

Peux-tu nous dire comment est né le festival Entente Nocturne ? Dans quel but ?

A l’origine, avec le collectif One One Six, notre trip c’était d’organiser des fêtes de plein de styles de musiques électroniques différentes. Ça nous intéressait beaucoup d’aller explorer des musiques plus alternatives comme le dub, la psytrance, l’acid… On a eu l’idée en 2017 de faire un festival où l'on pourrait trouver tous ces styles au même endroit. En faisant le bilan de notre évènement, on s’est dit que ce serait encore plus chouette si on invitait des collectifs spécialistes de tous ces styles pour faire ce festival avec nous. On a donc monté le projet que l’on appelait à l’époque : « festival inter-collectifs », et ensuite après énormément de réunions avec les premiers collectifs motivés, on a voté la création d’Entente Nocturne. 

En 2018, vous étiez 16 collectifs à vous réunir. Cette année, vous êtes 24. Comment s’organise la programmation artistique du festival ?

Sur le festival, nous avons 10 espaces scéniques à se partager, 5 par soirs, puisque nous modifions toutes les scènes du festival d’un soir à l’autre. Les collectifs se mettent en binôme ou en trinôme avec les collectifs qui leur sont proches. Ensuite, nous votons une enveloppe artistique que l’on donne à chacune des scènes et chaque petit groupe de collectifs a carte blanche pour imaginer sa programmation, sa scénographie, l’histoire qu’il a envie de raconter et les animations qu’il souhaite mettre en place sur sa scène, ce qui donne une sacrée diversité d’expériences.

Est-ce que vous essayez d’avoir une approche éco-responsable sur l’évènement ?

Les collectifs réunis autour du festival sont très concernés par la question. C’est l’un des sujets les plus souvent abordé lors de nos réunions de co-organisateurs, puisque les 26 collectifs décident tous ensemble de l’organisation du festival. Nous essayons donc d’être très actifs en interdisant les plastiques non-réutilisables sur le site, en distribuant des cendriers de poche, en proposant des offres de food en circuit court...

Pour cette seconde édition, vous retournez faire la fête pendant deux jours au Kilowatt situé dans une ancienne centrale EDF à Vitry sur Seine, comment ce lieu s’est imposé ? 

L’année dernière le Kilowatt avait tout juste quelques mois quand nous avons rencontré l'équipe. On a découvert ce site complètement ouf, avec un potentiel énorme pour nous permettre de développer tous nos espaces. L’histoire était parfaite pour créer un nouveau festival dans un lieu lui même tout nouveau et qui était géré par un collectif organisateur de festival.

On s'est tellement bien entendu qu’ils sont devenus également co-organisateurs du festival et gèrent chaque année l’une des scènes de l’Entente Nocturne.

 

« La consigne était claire : faire que vos nuits ne soient jamais les mêmes. »

 

Au-delà du lieu, la scénographie joue un rôle majeur dans l’expérience immersive. Qu’avez-vous prévu pour cette année ? 

Nous ne révélons jamais avant le festival ce qui est prévu en terme de scénographie ou d’animations. Par contre, ce que l’on peut dire c’est que cette année, 10 collectifs de scénographes ont été conviés pour transformer le Kilowatt en État de Fête avec énormément de changements prévus d’un soir à l’autre. La consigne était claire : faire que vos nuits ne soient jamais les mêmes.

On a hâte de découvrir tout ça. Pour toi, quel serait l'artiste à ne surtout pas rater pendant le festival ?

Je suis personnellement assez pressé d’écouter le set de Paloma Colombe sur la scène Oasis le vendredi soir, je trouve qu’elle dégage une énergie super positive. Sinon le samedi, Ajja est assez incontournable tant ce monstre de la psytrance est rare à Paris. 

Pour profiter de toutes ces belles surprises, rejoins le club !